{Après s’être inventée sur le quartier de La Laiterie, avoir
ouvert à tous le Môle Seegmuller avant sa transformation,
après avoir intégré les conteneurs portuaires dans le
paysage de l’ellipse et proposé aux Strasbourgeois une
tradition de croisières sonores sur les canaux de la ville,
après avoir rencontré l’Aubette, la Gallia ou d’autres lieux
remarquables de Strasbourg, l’Ososphère – qui ne s’est
jamais considérée comme une forme figée – invente donc
aujourd’hui une nouvelle étape de sa trajectoire.


Explorant de nouveaux sites, construisant un nouveau
format , étirant le cadre de sa forme initiale pour en inventer
une autre, L’Ososphère se donne du champ pour préparer sa
prochaine édition à venir en 2012.


L’Ososphère must be built ... et en public donc, à travers une
série de gestes qui rythmeront l’année à venir.


Cette soirée constitue une première proposition de rendez-vous.}




TARWATER live - 21h00 22h00 Club Laiterie


KAP BAMBINO live - 21h45 22h45 Grande salle laiterie


LOGO live - 22h40 23h30 Club Laiterie


MONDKOPF live - 23h15 00h05 Grande salle Laiterie


IS TROPICAL live - 00h00 00h50 Club Laiterie


PARA ONE dj set - 00h30 02h00 Grande salle Laiterie


CLASSIXX - 01H00 02H30 Club Laiterie


AGORIA 02H00 04H00 Grande salle Laiterie


JERRY BOUTHIER dj set 02h30 04h00 Club Laiterie


MAKE THE GIRL DANCE 04h00 05h30 Grande salle Laiterie




AGORIA : Devenu citoyen du monde par la grâce de sets
improbables, Agoria s’emploie avec un beau systématisme
à s’aventurer hors des sillons rebattus de la réflexologie du
dance-floor. Il pratique donc le noble art en aristocrate qui
sait se nourrir à la source originelle du Detroit Sound pour
s’en affranchir en science et conscience.




PARA ONE : Après s’être frotté aux épidermes de TTC ou
du Klub des Loosers, avoir blanchi le sien à l’ombre des studios
pour nombre de productions inscrivant dans la matière
numérique une certaine idée du hip-hop, ainsi Para One
a-t-il déboulé, tous pieds dehors dans le Landernau, nous
offrant l’occasion de poursuivre une aventure singulière.




KAP BAMBINO : Filant la proximité underground pour
embrasser aujourd’hui les horizons internationaux, Kap
Bambino vise le point de fuite sans regarder la route. On lira
ici et là que leur musique est à la fois convulsive, écorchée,
mélancolique, sauvage, électronique… elle est surtout le
fait nécessaire de deux personnalités qui semblent s’être
trouvées pour se tenir chaud dans une époque qui impose
sa vitesse.




MONDKOPF : Le contexte est devenu global, le progrès
n’offre même plus d’illusions et aucun geste ne saura probablement
plus esthétiser un monde devenu global.
Au cours d’un set paysager aux titres souvent climatiques,
Mondkopf renouvelle la perspective « ambient », ici aussi
sombre et tumultueuse que ne l’est l’époque qu’elle vient
baigner.




MAKE THE GIRL DANCE : Duo créé par Pierre Mathieu et
Greg Kozo, Make The Girl Dance aura marqué les réseaux
sociaux par la grâce d’un clip au plan séquence dénudé,
prolongement d’un electro-clash débarrassé de complexes
superflus et viscéralement attaché à faire danser les foules.




TARWATER : L’Allemagne de Tarwater n’est plus une vignette
de Yalta des soubresauts – accouchement dans la
douleur ou dernière flamboyance morbide - de
l’Europe moderne. Tarwater n’est donc pas Kraftwerk.




LOGO : Ne pistez pas Logo sur un moteur de recherche,
vous pourriez en mourir… Adoptez l’attitude frontalement
aquoiboniste du duo face à la perplexité qu’engendre
l’époque : passer au design absolu pour enchanter une vie
qui n’aurait plus de bonnes raisons d’être aussi pénible et
exigeante, vu le peu qu’il lui reste à offrir.




KITSUNE CLUB NIGHT:


IS TROPICAL : Coups de mains sur My Space, clips dénudés
sur Youtube, hits ipod, production Klaxon et signature
Kitsuné, Is Tropical est bien dans son époque, ... une électronique
qui, contrairement à ses créateurs, avance démasquée
sous ses atours fashion 80’s et séduit sans minauder.




CLASSIXX : A Los Angeles, la lumière méprise l’air du
temps, confondant le Californian Sun et les sunlight des
studios, les néons d’Hollywood Boulevard, les fragrances
cathodiques eighties et les halogènes des lofts. Duo lettré
mais impertinent quand il le faut, Classix s’emploie à créer
la bande son qui colle à cet improbable mix lumineux.




JERRY BOUTHIER : Pionnier parmi les pionniers, Jerry
Bouthier s’exile à Londres en compagnie son frère Tom à
l’orée des années 90 pour embrasser l’underground résistance
qui s’invente au pied de Big Ben. Il mixe alors à bras le
corps les naissants dance-floor et fait également le son de
la mode, orchestrant de nombreux défilés et soirées pour
Sonia Rykiel, Colette, Vivienne Westwood…




P.L CASSIERE: En octobre dernier, L’Ososphère a invité le plasticien sonore Pierre-Laurent Cassière à imaginer un workshop, proposé dans le cadre de Strasbourg aime ses étudiants. Une semaine durant, un groupe d’étudiants a ainsi arpenté la ville, selon une trajectoire qui pourrait bien ressembler aux pérégrinations actuelles d’une Ososphère à la recherche de son futur site d’implantation. L’artiste restitue aujourd’hui les fictions phonographiques ainsi créées lors de cette bourlingue artistique et collective et propose aux auditeurs des expériences de décalage, sensibles et singulières, depuis la Laiterie et sur les lieux des captations.




ADDICTIVE TV: En novembre dernier, l’Ososphère a invité Addictive TV à venir s’immerger au cœur d’un territoire qui nous est singulièrement cher : Le Port Autonome de Strasbourg. Cette résidence, marquée notamment par le va-et-vient captivant des conteneurs et dirigée par une foisonnante interrogation sur le contenu, donne lieu à une création vidéo notamment rythmée par l’intervention plein champ de personnages qui portent à l’écran un regard sur Strasbourg-Port. Collectif de vidéastes au regard cinématographique et à l’esprit grand angle, Addictive TV joue ici le contre-emploi de ses interventions habituelles puisque l’installation qui viendra augmenter La Laiterie est apparemment silencieuse – mêlant, au fantasmatique univers sonore qu’elle suggère, les échos de ce qui se jouera dans les salles et le brouhaha des conversations.




Der kleine Bruder des großen Festivals Ososphère feiert in diesem Jahr nur eine Nacht. Die aber wird es in sich haben. Volles Programm im Club und im Saal. Den Termin in jedem Fall schon einmal im Kalender vormerken