JEREMY JAY :


{« Dans toutes les décennies, dans tous les genres, je peux
m’identifier à certains éléments. Y compris chez certains compositeurs classiques.
Pour être totalement outrancier, je dirais que je me reconnais dans
n’importe quelle musique humaine documentée, depuis des compositions au
luth du XIIe siècle jusqu’à Nirvana. Tout l’album repose sur cette immensité,
c’est pour ça qu’il est à la fois intime et dansant. »}



VANDAVEER :


{« Les rues nous poussent à être minable non? Mon chien renifle
les embrouilles pour moi, donc généralement j’ai juste à changer de trottoir
pour les éviter. Je suis en train de déménager dans Washington et j’imagine
que je vais vite découvrir que mon nouveau quartier regorge de tarés. Mais
bon ça veut juste dire que j’aurai de la matière pour écrire une bonne chanson.
J’ai rencontré un fou une fois, il y a quelques pleines lunes de ça. À
travers la foule sur un trottoir à Georgetown, il s’est jetté sur moi en placant
ses mains en sueur sur mes épaules et m’a fixé de ses grands yeux exorbités
pour me dire que j’étais un vampire ! »}




Ganz ungeniert setzt Jeremy Jay auf eine frostige Frühachtziger-Synthetik, und die
haftet sowohl optisch als auch musikalisch an ihm. In Popper-Frisur und androgyner
Körperhaltung wirkt der Kalifornier wie aus vergangenen Tagen. Den Abend eröffnet
Vandaveer aus den USA.




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