Après sa lutte acharnée et victorieuse pour la reconnaissance, personne n’aurait songé à reprocher au renégat du country blues viril de prétendre à une retraite paisible. A l’instant où nous vous parlons, Calvin Russell devrait couler des jours heureux, faits de longues heures à suivre mollement le Mississippi des yeux, les fesses calées dans un rockin’chair, et les doigts flânant le long du manche d’une Martin D35S. Mais à l’instant où nous vous parlons, Calvin Russell fourbit son répertoire, astique son holster et aiguise son regard d’acier pour préparer une nouvelle expédition européenne. On se dira alors que Calvin Russell n’a sans doute jamais joué que pour obéir à l’impérieuse nécessité d’expulser la boule de turpitudes qui lui ronge le fort intérieur. Son passage par chez nous ne sera donc qu’une étape de plus de son « Never Ending Tour” à lui mais elle n’en aura pas moins la valeur des instants nécessaires.


La six cordes en lieu et place du six coups, le hoboe transatlantique nous revient...du sang (séché), de la sueur (froide) et des larmes (écrasées).




Da war es ein wenig ruhig geworden um den Gesetzlosen aus Austin/Tx. Sein blue-siger Rock mit viel Country hatte den Mann mit dem Cowboy-Hut einst besonders in Frankreich zum Helden werden lassen. Jetzt reitet er wieder.




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