Oubliez le nauséeux concept “révélé par myspace”, qui nous rappelle tant le
stupide canard à ray-bans des autocollants “rock des années 80” sur les disques
de Jules & The Polar Bears ou de Madness !


Oubliez également le syndrome “fille de”, car si elle l’est sans aucun doute,
Lily Allen évoque plutôt ce que furent ses taties Bananarama ou Belle Stars
qui, avant de conquérir les charts avec le sourire, frayaient en Two Tone Girls
avec l’un des gangs les plus respectés de l’après-punk : on les entendait sur
les albums des Specials et des Fun Boy Three, elles jouaient les Bodysnatchers
et leurs productions de l’époque fréquentent encore aujourd’hui assidûment les
platines de toute la scène de Brighton - Tricky en tête - ainsi que bien des
ipod de la scène électro.


Mais, à vrai dire, à part le plaisir onaniste et coupable que l’on trouve à tempêter
dans un verre d’eau tiédasse, de cela aussi on se contrefiche après tout. Lily
Allen a emporté le morceau depuis belle lurette : parfaites pop songs chantées
et arrangées avec générosité, innocence entendue et textes malins, elle investit
les espaces sonores mis à sa disposition de bien réjouissante manière.


{{Nous l’accueillerons à la laiterie ce 28 février 2007 pour son unique date en France après l’Olympia de Paris}}




Zuckersüßer Satansbraten verpackt Londoner Streetlife-Horror in munteren Ska-Pop:
Lily Allen gehört zu den Entdeckungen des Jahres. Sie ist hübsch. Geradezu niedlich.
Und sie singt mit einer klaren, ja glockenhellen Stimme.




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