Il y a presque vingt ans, « Cocaïne » de Dillinger avait retenti comme un coup de tonnerre.
Avait-on jamais entendu un jamaïquain se permettre de brosser ainsi un portrait
aussi cru de New York ?
Parfait pendant au « Message » de Grand Master Flash, le morceau se permettait de
redistribuer les cartes tout en installant le dub et le toasts dans les oreilles d'un occident
qui s'ouvrait à peine au reggae.
Depuis lors, sur chaque album de Dillinger on retrouve une version de « Cocaïne » ;
ce qui pourrait lasser n'était la qualité de nombreuses autres pépites qui montrent
que l'homme est parmi les rares grands reggaemen à avoir digéré les évolutions des
technologies musicales.
Des Abyssinians, on se souviendra qu'en publiant «satta amassagana» en 1969, ils
donnèrent au reggae, alors à deux doigts de déferler sur l'Occident, un hymne à faire
résonner sur toutes les scènes de Babylone. Peter Tosh, Thirld World ou Big Youth en
firent un des fers de lance de leur répertoire scénique et le chant des Abyssininans passa
ainsi dans le répertoire commun par la grâce de leurs pairs avant même que ce trio de
légende ne vienne le faire résonner lui même.

Seit 1969 gibt es das legendäre Trio Abyssinians schon, die erste Platte erschien aber erst 1975. Wenn eine Gruppe die Geschichte des Reggae mitgeprägt hat, dann sie. Auch Dillinger braucht man nicht wirklich vorzustellen. So wenig wie seinen großen Hit "Cocaine in My Brain".
Seine Dancehall-Style-Shows sind immer Spitze, und auf dieser Tour
debütiert er als Teil eines Sound Systems und ganz ohne Band. Zu den Altmeistern aus Jamaika gesellen sich die Franzosen vom Positive Radical Sound, eine Band die seit 1997 ihre große Liebe auslebt: den Reggae.

Le site officiel du groupe ABYSSINIANS:

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