Qui n’a vu Angry Anderson – véritable boule de chair s’arrachant dans un cri de douleur congestionné du tube cathodique – faire irruption sur les écrans de la télévision post giscardienne ne peut imaginer quelle déflagration Rose Tattoo a pu constituer dans la vie de certains adolescents. À l’époque, le nom de la rose fut ainsi particulièrement en vue sur les ignobles musettes US qui, à l’heure de la sonnerie, obstruaient les portes d’entrées des collèges et lycées de notre douce France. N’en déplaise à certains, le véritable retour des années 80, c’est le concert de Rose Tattoo à La Laiterie.