Artefact PRL ouvre un nouveau concept de soirées destinées à présenter des valeurs montantes d’une scène nationale en pleine ébullition. On pourra se laisser aller à la coquetterie et rappeler ici que c’est au cours de ce type de soirées que par le passé les spectateurs de La Laiterie ont pu découvrir Louise Attaque, Saïan Supa Crew ou Dionysos.




Certaines professions de foi, péchées au hasard de la toile, valent bien, par leur engagement, les textes de promotion les mieux troussés. Ainsi, sur la page d’accueil de http://rhesuspos.free.fr, site non-officiel de Rhesus : « J ‘ai choisi (de faire un site sur) {{Rhesus}} plutôt qu’un autre groupe pour plusieurs raisons. (...) Rhesus possède en plus une qualité rare et touchante : une sincérité que l’on regrette de ne pas retrouver chez tous ces groupes qui poussent à grands coups de promotion. Et puis, sur un plan plus personnel, la découverte de Rhesus a été une étincelle dans une année qui fut très sombre. »




Le parcours de {{Yelle}} a commencé sur Myspace où son « Je Veux Te Voir » qui raille avec mordant le machisme des textes de hip hop, devient un hit pour celles qui en sont l’objet. Mais foin de protest-songuisme, Yelle s’écarte avec prudence de ce qui pourrait entraver sa liberté de désin-volte affichée. Elle revendique la private-joke, le lyric ludique et le chic choc.




{{Rouda}} est « rentré en hip hop » en découvrant Authentique de NTM, les textes qu’il écrivait en solitaire prenant soudainement sens à l’écoute de ce disque miroir. Mais leur forme le situait ailleurs que dans les codes du rap et c’est le mouvement slam qui l’a révélé. Rappeur, slameur, Rouda revendique une quête poétique.




Le parcours de {{Jean Racine}} s’articule autour de rencontres. Celles de correspondants qui amè-nent Lou Reed, Tracy Chapman et la culture pop dans son univers d’adolescent sénégalais nourri à la soul et à la musique africaine, celle d’un ami qui lui offre une guitare devenue exutoire à une mélancolie qui l’a pris à la gorge à son arrivée en France, celle du public au détour du parvis de Notre-Dame et d’une reprise de No Woman No Cry de Bob Marley.Ivresse du son et lucidité, le propos de Jean Racine est clair : {« j’utilise la même stratégie de traduction. Tout ce que je vis, je le transforme en mélodies et en mots. »}




Ein Abend mit drei Bands, die im Saal und im kleinen Club auftreten warden. Rhesus steht für einen modernen Rocksound. Das Trio zu verpassen, wäre eine Schande. Rouda stammt aus Paris und ist ein Poet, der rappt und slamt. Dazu gibt es französische Chansons von Jean Racine, der seine Wurzeln bei Tracey Chapman, Cat Stevens und Lou Reed hat. Und die junge Yelle aus der Bretagne bietet Elektronisches.




Le site myspace de RHESUS:

cliquez ici




Le site myspace de YELLE:

cliquez ici




Le site myspace de JEAN RACINE:

cliquez ici




Le site myspace de ROUDA:

cliquez ici