MIOSSEC : prête avec bonheur le flanc à tous les emballements, tous les étiquetages
(pop revêche ? chanson française mal embouchée ?...) et à toutes les controverses.
Pour un peu on croirait qu’il les cherche... mais ce à quoi d’aucuns répondront que
c’est peut-être cependant parce qu’il est de ces rares gentilshommes capables de laisser
avec classe les bonnes manières au vestiaire que Miossec touche si profondément
un public avec lequel il tisse, de disques en concerts, une relation exceptionnelle.




ZITA SWOON : Membre de la fratrie dEUS (dont Stef fit partie jusqu’en 1996), rejeton
revendiqué de Moondog (le patronyme originel du groupe n’était-il pas Moondog
Jr), cousin Belge (à défaut d’être germain) de Dead Man Ray, frère de sang des
iconoclastes de la scène anversoise, et de lait de tous ceux qui ont biberonné aux
albums de Captain Beefheart, Tom Waits ou Elvis Costello... on sait dresser un arbre
généalogique de Zita Swoon en deux coups de cuillère à pot. Reste à se laisser aller
jusqu’à leur rendre une visite de famille, de celles qui échappent à la courtoisie pour
offrir quelques heures d’émotion singulière.




Der Mann aus der Bretagne Christophe Miossec schreibt Rocksongs und schlägt die Gitarre,
sein Begleiter Guillaume Jouan am Piano bringt ein wenig ruhigere Passagen in die Musik
der zwei, die seit über einem Jahrzehnt in Frankreich die Hallen füllen. Wer das Ensemble
nicht kennt, der sollte an diesem Abend den Rhein überqueren. Und mit den Belgiern von
Zita Swoon kommt ein Ableger von dEUS mit. Noch nicht so erfolgreich, aber nicht minder hörenswert.

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