JENNY WILSON : Les gestes y sont d’une précision quasi plastique, les
mélodies marquent l’air du temps de leur griffe et le raffinement des orchestrations
élève les chansons : les actes de Jenny Wilson, artiste au sens le plus
déterminé du terme, ont les charmes des choses de l’esprit. Avec une science
consommée de la forme pop et une belle intelligence des émotions, elle y
exprime une personnalité qui bat en brèche les clichés les plus tenaces et se
fend même de quelques sentences : «Maybe we are young, but that doesn’t
make us last long !»




LONELADY : Originaire de Manchester, Julie Campbell aura donc poussé
jusqu’à Sheffield pour faire signer son projet Lonelady sur le label Warp, longtemps
tenant d’une ligne électronique (Intelligent Techno a-t-on dit) et qui, depuis
quelques années, ouvre résolument son spectre musical. Lonelady s’inscrit
sans doute dans une tradition pop mancunienne qui, autour de Factory Records,
nous valut Invisible Girls et autres aventures de Pauline Murray ou les disques
Cath Carroll.




Was vor geraumer Zeit startete, nämlich junge weibliche Künstlerinnen zu präsentieren,
das wird heute fortgesetzt. aus Schweden und Lonelady aus England laden auch
männliche Musikfans ein, den Abend mit ihnen zu verbringen.




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