Des passages de Joeystarr en terres strasbourgeoises nous gardons la mémoire
vive de hors-scènes dont les images viennent s'inscrire avec une pureté décisive
dans la cinémathèque intérieure que le rock‘n'roll nous offre : Le Clash
de la pochette intérieure de London Calling, la photo d'OTH, le récit d'un Jah
Wobble surexcité dans la loge de PIL et exigeant de retourner sur scène (« I
need to play loud»), Iggy Pop nijinsquant à jardin après le déluge stoogien,
Flavor Flav débordant l'objectif qui tente de le fixer à l'heure de prendre Paris
au call-back.
Une aptitude, flottant entre la posture et l'instinct, à s'offrir la scène sans
autre distance que celle qui sépare l'acte artistique de la pulsion cathartique
brute et, ce faisant, à recréer encore le rite du concert pour le constituer en
moment, en espace qui n'appartienne qu'à ceux qui le vivent.
Pour le reste, ni Joeystarr ni le lecteur n'ont sans doute besoin que l'on paraphrase
ici ce que chacun sait.




Ein frankophoner Rapper mit einem anglophonen Namen. Der Mann aus einer düsteren
Vorstadt von Paris schockierte das französische Establishment vor zehn Jahren mit der
Gruppe NTM und verbrachte wegen Problemen mit der Justiz ein paar Monate hinter
Gittern. Jetzt ist er zurück auf der Bühne mit weiterhin engagierten Texten gegen
Rechts und Ungerechtigkeit im System