Où La Laiterie retrouve ce quelque chose de l'atmosphère surannée qui baigne
tous les bistrots qui viennent signaler chaque coin de rue du Pont Pasteur à La
gare. Où l'on considérera alors la scène de la Grande Salle comme le comptoir
sur lequel viennent s'épancher les turpitudes sous prétexte d'étancher les soifs.
Et Fils de TEUhPU et autres Debout Sur le Zinc d'y faire tanguer les mirettes et
valser les minettes, au bras de gars qui ont roulé leurs manches sur leurs biscoteaux.
Percolateur et syphon au rencard, on manie ici un alambic qui raccorde
violons, accordéon, contrebasse, tambour et clarinette le temps de distiller
quelques chansons à boire ou à croire, c'est selon.

In lebenslustigen Frankreich hat sich in den letzten Jahren eine Musikszene entwickelt, die
dem grumeligen Teutonen völlig abgeht. Hier in Deutschland äffen junge Künstler entweder
den amerikanischen Wipp-Negern nach, oder sie erzählen einem gelangweilten Publikum
von ihren reel gar nicht existierenden Sorgen. Anders unsere Nachbarn. Sie tanzen, sie
feiern, sie spielen Ska, Rock und Punk bis zum Umfallen. Nach diesem Abend wissen wir,
warum Gott in Frankreich lebt und nicht im grauen Berlin.









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