C’est l’histoire d’une bande de slackers (en VF branleurs) originaire de l’état d’Arizona et qui, par hasard autant que par conviction monte un
groupe de punk rock. Ils se découvrent un net talent pour écrire et interpréter de petits brûlots de 3mn. Encouragés par leurs premiers pas sur scène et bien décidés à mettre le monde en marche, ils rejoignent Seattle, patrie des dits slackers et de Nirvana. Rapidement signés par Subpop, le label emblématique du mouvement alternatif américain et forts de cette reconnaissance, ils écument les salles de la ville. Mais cette gloire locale, bientôt élargie à l’ensemble des circuits underground américains, ne suffit pas à nos Supersuckers. On l’a dit, c’est le monde entier que ces débonnaires serial killers veulent mettre à genoux, accumulant les tournées (cf: «Les Supersuckers en Australie», « Les Supersuckers ninjas au Japon», Les Supersuckers contre le reverend Horton Heat ») et débarquant en Europe une nouvelle fois, aussi affûtés que possible.